La rupture conventionnelle est une véritable avancée du droit du travail. Il a été créé le 25 juin 2008 et permet aux salariés et aux employeurs de résilier les contrats de travail à l’amiable. Mais qu’est-ce qu’une rupture conventionnelle exactement? Pourquoi avez-vous créé ce processus de rupture conventionnelle de contrat? La résiliation du contrat est-elle une négociation entre le salarié et l’employeur?
Les inconvénients de la rupture conventionnelle
La principale raison pour laquelle les deux parties ont rejeté l’approbation de la DIRECCTE en raison du non-respect de la procédure. En fait, si la procédure n’est pas suivie, l’autorité compétente peut ne pas approuver la résiliation de routine. Selon Dares, en 2012, 6% des demandes d’enquête n’ont pas été approuvées. La première raison de rejet était que le niveau de l’indemnisation versée était trop bas par rapport aux exigences minimales obligatoires.
Pour les employeurs
Le principal inconvénient pour l’employeur est que le salarié peut s’opposer à la résiliation du contrat dans les 12 mois suivant l’approbation, ce qui lui apporte une insécurité juridique. En effet, les employés peuvent penser que la résiliation du contrat a été signée sans respecter le consentement éclairé de l’employé. Le salarié peut résilier le contrat après avoir quitté l’entreprise pour résilier le contrat (par exemple, cette dernière peut mettre en évidence le fait que son consentement a été annulé par son employeur), ce qui lui apporte certaines turbulences juridiques. En ce qui concerne l’accord, tout appel d’approbation ou de rejet doit être déposé auprès du tribunal du travail dans un délai de 12 mois à compter de la date d’approbation de l’accord.
Pour les employés
Pour les salariés, l’inconvénient de la rupture conventionnelle est que le licenciement est effectué de force par l’employeur pour éviter un licenciement financier ou un licenciement pour négligence, et impose des conditions très défavorables au salarié. Le salarié ne peut pas bénéficier du préavis et en cas de licenciement, il peut négocier.
Tout au long de la procédure de licenciement traditionnelle, jusqu’à la résiliation du contrat de travail, il n’est pas nécessaire de donner au salarié un préavis de paiement de l’employeur. La date de résiliation du contrat de travail est librement négociée par les deux parties. Pourquoi est-ce mauvais pour les employés? La période de préavis fait référence à la période pendant laquelle les employés peuvent commencer à chercher un nouvel emploi tout en étant rémunérés. Pour les salariés titulaires de CDI dans le secteur privé, le contrat peut être résilié. Cela n’a rien à voir avec les fonctionnaires et les employés sous contrat à durée déterminée.
Les erreurs à éviter
Forcer la volonté de l’employé peut entraîner le refus d’agrément ou, pire encore, un conflit devant le tribunal du travail, entraînant en fait un licenciement reclassé en licenciement sans motifs réels et sérieux. Une date de résiliation anticipée peut également entraîner un litige devant le tribunal du travail.
Fournir une compensation inférieure aux exigences minimales légales ou conventionnelles, ce qui amènera en fait DIRECTE à refuser d’approuver Il est trop tard pour annuler la clause de non-concurrence, c’est-à-dire à la fin de l’approbation de la résiliation effective (la date de résiliation du contrat de travail ne peut intervenir après le lendemain de l’approbation de l’accord par l’autorité administrative), «Droit du travail», article L.1237-12). Le non-respect du délai de prescription pour les questions disciplinaires est de 2 mois après que l’employeur a découvert l’inconduite. Cette hypothèse peut se produire si l’employé résilie le contrat pendant l’exécution de la résiliation du contrat